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13 février 2022 7 13 /02 /février /2022 05:48

Pour ne pas oublier ces hommes qui sont morts pour que l'on puisse vivre libre.

Soldats morts, guerre 14-18, cimetière Blois Ville.
Je tiens à votre disposition des photos des croix.

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En rouge la partie réservée aux militaires.

En rouge la partie réservée aux militaires.

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13 février 2022 7 13 /02 /février /2022 05:47


Il y a bien longtemps quand Blois ressemblait à ça :

haras080 copie   L'idée d'instaurer des haras sur le sol français est ancienne: Richelieu voulait déjà développer l'élevage des chevaux, afin disait-il d'empêcher les sorties d'or du royaume "destinées à l'achat des bêtes à l'étranger. C'est finalement Colbert qui contresigne, en 1665 un avis du conseil d'état marquant la volonté étatique de contrôler et d'organiser la production chevaline. C'est à Merlerault en 1714 dans l'orne que le haras du Pin voit le jour. Dés 1730, les premiers étalons arabes sont accueillis et une jumenterie destinée à la remonte des écuries de Versailles. A l'aube de la révolution, louis XVI pavoise: le royaume est pourvu de 14 haras rassemblant environ 1400 étalons. Mais les députés de la Constituante , soucieux d'abolir les privilèges bradent les étalons et ferment les Haras. Très vite faute de chevaux, le Pays est privé de ses corps de cavalerie et ne peut résister aux armées européennes.   la convention revient sur cette décision  et rouvre 7 établissements. Par le décret de Saint-Cloud signé le 4 juillet 1806, Napoléon, grand consommateur de chevaux pour ces armées, réhabilite les haras. Blois fait partie des 6 premiers construits. D'autres ouvriront pour pallier les besoins de l'agriculture et des transports. C'est en 1810 que l'on procéda aux aménagements nécessaires dans l'ancien couvent des Carmélites, rue du Sermon, situé dans la ville basse, entre le Château et la Loire. Il hébergeait alors seulement 20 étalons, rayonnant sur 3 départements.

 



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haras068 copie   Par la suite, l'augmentation des effectifs rendit nécessaire l'acquisition d'un nouveau site. Ainsi en 1878, un terrain de deux hectares et demi, situé route de Paris, future avenue Maunoury, fut cédé à l'état par la municipalité. Deux ans plus tard, en 1880, les bâtiments furent construits sous la direction de l'architecte Jules Édouard Potier de la Morandière né à Blois le 12 mai 1813 et mort le 16 août 1905  à Chambon-sur-Cisse. Cet architecte blésois (élève de Félix Duban) a également fait l'Hotel Dieu et la Halle au Grain. D'un type très fonctionnel pour l'époque. Ils se composent d'un vaste corps d'écurie de 84 stalles, accosté de part et d'autre et perpendiculairement de 2 pavillons de 18 box, et légèrement en retrait et symétriquement, des logements des officiers. Vingt ans plus tard le Haras héberge 120 étalons, en majorité des demi-sang normands ou vendéens et des percherons

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Le plan

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L'habitation du directeur.

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L'habitation des chefs.

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L'habitation allouée à la veuve AUROUET.

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L'habitation du gardien.

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Les box.

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Un abreuvoir.

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  Les box.

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Les bacs à grains.

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Les stalles d'origines ont été remplacées par des box.

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Les greniers où s'entassaient les fourages.

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La remise des voitures.

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La forge.

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  Les fers.

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  L'appareil de contention pour ferrer les jeunes ou les rebels.

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Le maréchal ferrant.

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Les habitations du personnel.

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Le vétérinaire.

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La sellerie et la bourrellerie.

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Les ateliers.

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Le manége couvert.

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Le dernier camion du haras de Blois.

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Maintenant.

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Avant.

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Les mors.

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Jusqu'au milieu des années cinquante, la trompette était utilisée dans le haras pour sonner: le réveil, l'appel, le rapport, le rassemblement, le courrier etc...

La trompette :

 

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haras068 copie  Après 200 ans le Haras Nationale de Blois va donc cesser ses activités. Situé en ville, il n'est plus adapté aux besoins maintenant très réduits. Les bâtiments sont trop grands et trop coûteux en entretien. Classé monument Historique en 1993, c'est l'année de sa dernière restauration (façades). L'absence d'espace se fait cruellement sentir. Les derniers  directeurs, homme ou femme de ses dernières années se sont battus avec beaucoup de conviction pour maintenir cet héritage historique, culturel, architectural, et zootechnique. L'intérêt pour les chevaux de trait fut très fort quand ils servaient d'outil dans l'agriculture ou le transport mais la mécanisation de l'après guerre les a rendu inutiles. Ils n'ont plus d'intérêt que pour quelques amoureux nostalgiques de beaux animaux.

La récolte de la semence.

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La demoiselle en bois.

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Finiront-ils au zoo? Je le craint!

haras068 copie   Cette poignée d'hommes et de femmes se sont battus pour préserver ce patrimoine génétique en privilégiant le développement des races pures, et en organisant des visites et des fêtes dans leurs haras. Très appréciées par le public national et international ces animations intéressaient des dizaines de milliers de spectateurs chaque année.haras051 copie2 Il faut citer : le spectacle "EQUI NOX" en 1995 et 1996, organisé par l'association Cheval et Culture présidée par Louis Hubert, commissaire à l'aménagement du domaine de Chambord, avec le concours de Madame la directrice du Haras Geneviève de Sainte Marie, et tout son personnel.

 

 

 

Alors souvenont nous de tous ces hommes et femmes qui ont souvent passé toute leur vie au service de la plus belle conquête de l'homme. Ils ont permis de maintenir, conserver, et perpétuer l'art equestre.

 

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A cette époque les Hommes portent la moustache, c'est même obligatoire !.

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perso 52- copie-4 La tradition reste mais les moustaches disparaissent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

haras110 copieIl faudra se souvenir aussi de ceux qui sont mort en travaillant comme haras-2 4938 copie

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haras068 copie  En 1995 le Haras Nationale de Blois possédait encore un contingent de 51 étalons: 4 Pur Sang, 5 Anglo-Arabe, 1 Arabe, 13 Selle Français, 3 Trotteurs, 2 Poney, 1 Cob, 8 Bretons, 11 Percherons, et 1 Baudet. Avec ses 11 stations de monte et ses 4 laboratoires d'insémination artificielle Blois couvre les 6 départements de la région centre: ( le Cher, l'Eure-et-Loir, l'Indre, l'Indre-et Loire, le Loir-et-Cher, et le Loiret.)

Quelques grands responsables :

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haras068 copie  C'est tout un monde qui disparait. Les nouvelles technologies transforment la vie des hommes, il faut s'adapter ou mourir et disparaitre à jamais. Qui va se souvenir de tous ces hommes qui ont travaillé jour et nuit pour conserver la vie du cheval ? Seules quelques photos résisteront au temps mais il n'y aura plus personne pour s'y reconnaitre.

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  A cette époque il y avait encore du crottin sur la route et on entendait le bruit sec des sabots ferrés sur le bitume, car tous les matins un attelage se promenait dans la ville pour sortir les chevaux par tous les temps. Paul Le Blay  et son compagnon Henri Lefer excellaient dans cet exercice , en ville parmi la circulation automobile. Ce n'était pas toujours simple.

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haras068 copie  C'est à Amboise à coté du lycée viticole qu'il sera construit en 2010 pour ouvrir en mars 2011. Sa principale activité sera la reproduction artificielle. Il pourra offrir aussi aux éleveurs des services comme le débourrage des poulains ou le dressage à l'attelage. Il est surprenant que toutes ses activités soient maintenues dans le secteur public car l'intérêt national  n'est pas évident, et les intérêts du privé tellement à l'affût d'engranger de la monnaie. ( Pour acquérir les bâtiments il faudra débourser plus de 3 millions d'euros et subir les contraintes des monuments classés). A part la gestion du fichier de tous les chevaux d'élevage et de compétition, identifiant tous les ans des milliers de poulains naissant en France, la récolte et la conservation de semence. C'est l'outil de sélection et d'information le plus performant au monde. Souhaitons qu'il le reste.

Alors en cette année 2010 regardons Paul passer peut être pour la dernière fois la herse dans les allées. Il va  partir à la retraite en même temps que la fermeture  du haras de Blois là où il a commencé le 1er avril 1974. Il va pouvoir s’occuper à plein temps de ses deux juments. Bonne retraite Paul.

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Admirons une dernière fois la souplesse et la docilité de cette merveilleuse montagne de muscles. L'art de faire travailler cette puissance en douceur. Le cheval et l'homme, une passion, une grande histoire d'amour !

 

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   Il ne nous restera que des images floues perdues dans nos mémoires.

 

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Ce soir je n'aboie pas , non, je hurle... à la mort du Haras de Blois.

 

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  Un lien vers un site sur ce qui touche le monde du cheval ici

 



 

Quelle beauté ce cheval !

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28 novembre 2018 3 28 /11 /novembre /2018 08:01

C'est lors de ma visite aux amis Denichére qui ouvrent leur porte dans le cadre " Atelier d'artiste " que j'ai découvert l'OBS' ART. L’imaginaire de cet artiste qui n'a pas de limite, a réussi à transformer un morceau d'OSB (un vulgaire panneau de bois aggloméré, Oriented Strand Board ) en œuvre d'art . Il fallait y penser. C'est à découvrir.

Dépêchez-vous ça ferme ce soir.

Dépêchez-vous ça ferme ce soir.

Quelques exemples.
Quelques exemples.
Quelques exemples.
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19 octobre 2017 4 19 /10 /octobre /2017 17:35

Il y a déjà un certain temps que j'ai envie de mettre sur internet l'histoire de cette équipe de football blésoise qui a enchanté une grande partie de ma jeunesse. Le temps passe vite, l’équipe est maintenant disparue. Il faut donc que je le fasse maintenant, car moi aussi je vais disparaitre un jour. Je vais reprendre le livre d'or qu'avait fait paraitre L'Association Amicale de la Jeunesse Blésoise en 1970. Je ne parlerai ici que de la section foot.

QUELQUES EPISODES DE LA BELLE HISTOIRE DU FOOTBALL BLESOIS.

Avec la section de football, la plus importante du club, c'est une bien belle histoire que nous allons parcourir, une histoire qui s'est déroulée pendant plus d'un demi-siècle. Nous allons nous efforcer d'en évoquer les grands moments.Tout ou presque sera une transcription du livre d'or édité en 1970.

Une équipe qui nous a fait rêver.

Une équipe qui nous a fait rêver.

1 rang debout : de gauche à droite :

Joël SAUSSET, DIVET, Pierre SBAIZ, robert ZOUH, Joseph DONNARD, Larbi BOUSSA, Adolphe LIBERT.

2° rang accroupi : de gauche à droite :

Jacques MENOURY, Larbi OTMANI, Bako TOURE, Robert GASSERT, GERVAIS.

LES TEMPS HÉROÏQUES

Les jeunes, et aussi les moins jeunes, qui vont lire ces lignes ne se doutent certainement pas des énormes difficultés qu'on eu à surmonter ceux qui, naguère, avaient pris la décision d'implanter dans notre ville, dans notre région, un sport alors inconnu et qui est devenu aujourd'hui le premier de notre pays.

Du rassemblement des joueurs, puis des bonnes volontés, jusqu’à la mise sur pied des compétitions, tout a dû être créé et il nous faut avoir une pensée reconnaissante pour ces gens à qui nous devons tout.

Avant la guerre de 1914-1918 le Football Association n'existait pratiquement pas et c'est le rugby que l'on pratiquait un peu partout ; c'est d'ailleurs grâce à cette discipline que l'A.A.J.BLOIS parvenait à se faire officiellement connaître.

C'est en 1916, grâce à quelques anciens, non mobilisés, et à quelques jeunes que la première équipe de football était constituée à l'A.A.J.B. Elle n'était d'ailleurs pas la seule à exister dans notre ville, ayant une sérieuse rivale avec l'Athlétique. A cette époque déjà le principal souci des responsables résidait dans la faiblesse, pour ne pas dire plus, des installations sportives; le premier stade, le premier terrain de jeu devrions-nous dire, se situait dans les prés de Saint Gervais, à gauche de la route conduisant à cette localité et, de l'autre côté de cette voie, c'était l'Athlétique qui opérait, des vestiaires il ne pouvait en être question et l'on se mettait en tenue dans un café, chez Léon Auger "A ma Campagne " et c'était également là qu'était entreposé le matériel nécessaire à la pratique du football : poteaux et barres de buts qui étaient démontés après chaque match, par crainte des voleurs... Une fois, d'ailleurs, pour avoir omis de prendre cette précaution, les responsables d'alors avaient retrouvé leur matériel s'envolant en fumée dans l'âtre de nomades qui avaient ainsi trouvé un moyen de se chauffer sans bourse délier .. M. Etellin, qui est aujourd'hui le président de la Ligue du Centre et du district de Loir-et-Cher, devait être le premier dirigeant et aussi le premier directeur sportif d'une section ne disputant alors que d'amicales rencontres ce n'est véritablement qu'en 1919 que l'A.A.J.B, bénéficiant du retour de ses militaires, hélas revenus beaucoup moins nombreux qu'ils n'étaient partis, s'affiliait à la Fédération Française de Football, cette adhésion étant enregistrée sous le numéro 146, ce qui démontre quelle fut parmi les premières à pratiquer ce sport.

Voici les vainqueurs des championnats de promotion en 1930, 1931 et 1932. MILLET, PEIGNE, BUDIN, JUMAIRE, WAGER, GIRAUD I, BEZARD, LAUCHLI, CHARLOT, MUSSEAU.

Voici les vainqueurs des championnats de promotion en 1930, 1931 et 1932. MILLET, PEIGNE, BUDIN, JUMAIRE, WAGER, GIRAUD I, BEZARD, LAUCHLI, CHARLOT, MUSSEAU.

En 1934 cette équipe, pour sa première année en division d'honneur, remportait le championnat, elle était composée de : (de gauche à droite)

M. ETELLIN, Marc PEIGNE, MILLET, WAGER, CANTAIS, MORISSET, GIRAUD, CHARBONNIER, JUMAIRE, MUSSEAU, LAUCHLI, BARTLETT, GIRAUD 2, CHARLOT, CRETIN.

AAJBLOIS...Souvenirs du foot blésois .

C'est en championnat de Touraine que l' A.A.J.B devait débuter officiellement sa carrière, ce championnat correspondant à peu près à l'actuelle Ligue du Centre, nos représentants étant opposés à trois clubs de Tours, trois d'Orléans, Chartres, Bourges, etc., et il faut que chacun sache qu'à cette époque les déplacements qui s'effectuaient en chemin de fer (il n'y avait pas d'autres moyens de locomotion, n'étaient remboursés que par moitié par le trésorier du club, les frais supplémentaires (repas ou autres), étant à la charge des joueurs...

Tous les clubs, bien entendu, étaient logés à la même enseigne mais cela ne devait pas empêcher le football de progresser avec une étonnante rapidité, notre ville ne comptant pas moins de sept clubs, la rivalité, sportive bien entendu, étant grande entre tous.

UN DÉBUT PROMETTEUR

Obtenant le droit d'utiliser le Champ de Mars situé derrière la caserne, notre club allait alors prendre son véritable départ, cela d'autant plus que la signature de nombreux normaliens allait augmenter considérablement la valeur de nos équipes et c'est vers 1927 que notre onze commençait véritablement à faire parler de lui avec des éléments comme Itoize (qui devait devenir l'un des meilleurs joueurs d'Espagne sous les couleurs de Bilbao), Fessoirat, Garaud, Blondeau, Etellin, Servanton, Lemoine, Charlot, etc., et ce sont ces joueurs qui allaient,permettre à l'A.A.J.B de gravir rapidement les différents échelons de la hiérarchie régionale.

En 1930, c'était le premier titre... un titre très envié, celui de champion de Touraine, des joueurs comme Musseau, Viotti, Fleury, Giraud 1, Bezard, Budin, Vaslin, Wager, Morisset, Royer, etc., permettant aux sportifs, venant de plus en plus nombreux, d'apprécier un spectacle de qualité. Mais le succès appelant le succès et les modestes installations du Champ de Mars ne répondant plus aux besoins dun club en plein essort, MM. Etellin et Charbonnier (celui qui pour tous allait devenir le Grand-Père, achetaient au maire de Vineuil un champ d'asperges qui allait devenir le stade que nous possédons actuellement et qui, à son inauguration en 1931, était l'un des plus beaux de la région.

1932... une année comme tant d'autres mais qui allait faire date dans les annales de notre société ; sous l'impulsion de Marc Peigné, notre club remportait le titre de champion de Touraine, accédant ainsi à la division d'honneur qu'il ne devait quitter que pour une compétition plus élevée : le championnat de France des Amateurs.

CHAMPION DE DIVISION D'HONNEUR DES SON ACCESSION

Et c'est sur ce nouveau stade de l'allée des Pingres, dans le faubourg de Vienne, au cours de la saison 1932-1935, que notre société allait triompher de toutes ses rivales dans la plus importante des compétitions régionales : le championnat de division d'honneur.

Il nous faut rendre hommage aujourd’hui à ceux qui furent les premiers à inscrire le nom de notre club au palmarès de cette épreuve, nous voulons parler de marc Peigné, Wager, Morisset, Millet, Jumaire, Giraud 1, Musseau, Lauchli, Barthlet, Charlot, Giraud 2, Cretin, ils ont bien droit à la reconnaissance de tous.

En plein essor le football ajibiste se distinguait alors dans tous les domaines : la réserve remportait la Coupe de Touraine, les juniors le championnat du Centre tandis qu'en 1933 notre équipe fanion était finaliste du championnat de division d'honneur.

Jusqu'en 1939 notre société allait continuer à bien figurer parmi l'élite du football régional ; avec des rivales de qualité comme l'Arago d'Orléans, Châteaudun, les Docks de Tours, Châtellerault, etc. aux artisans des premiers succès avaient succédé des noms nouveaux : Charpentier, Wiesman, Giraud 2, Saint-Maurice, Duclos, Bédiou, Dubois, Ferrand, Huisser, Gorce, Desmars, Legret, etc. en 1937 les juniors qui possédaient alors une très bonne équipe dirigée par Provost avec les Hector, Neveu, Pinon, Bailly, Michault, Parault, Renard, Strohl, etc., s'illustraient, remportant le championnat du Centre et ce devait être ces jeunes éléments qui allaient assurer l'avenir du club.

Malgré la guerre et le départ de nombreux éléments, le football blésois allait poursuivre sa marche en avant sous l'impulsion de Gilbert Vieuxbled, ex-dirigeant du Red Star de la grande époque, notre équipe appliquant le WM naissant allait offrir à son capitaine Marc Peigné un nouveau titre en 1942 (titre moral malheureusement car une ahurissante décision de la Ligue du Centre devait anéantir les résultats obtenus sur le terrain) ; cette équipe, de nombreux sportifs s'en souviennent encore, comprenait les regrettés Robico Mercier et Gérard Dubois, ainsi que Provost, Desmars, Pinon, Legret, Bailly, marc Peigné,gabriel Renard, Neveu, Soyer et aussi Patrick Saint-Maurice et c'est grâce à ce succès que notre club obtenait le droit de participer à un embryon de championnat de France, cela avec La Roche Rigault (qui possédait une excellente équipe car groupant de nombreux joueurs réfugiés de l'est de la France), Niort, Saintes, Angoulême, etc.

AAJBLOIS...Souvenirs du foot blésois .

Dix années après le premier titre de division d'honneur cette équipe était sacrée à nouveau la meilleure de la ligue (1942).

De gauche à droite debout : M. VIEUBLED (directeur sportif), DUBOIS, MERCIER, NEVEU. DESMARS, LEGRET, PROVOST,

à genoux : SOYER, SAINT MAURICE, Marc PEIGNE (la plus importante personnalité du foot blésois: international militaire ; a remporté le championnat de division d'honneur à 10 années d'intervalle : 1932-1942 ; le meilleur marqueur de buts de l' aajb). DOUET, Gabriel RENARD. (c'est ce dernier qui a écrit ce que vous lisez). Il est décédé le 4 mars 2009 dans sa 87 éme année. C"était un copain d'école de ma mère qui l'appelait gentiment :" Billoche". C'est aussi pour lui que j'ai voulu mettre son travail sur la toile, pour que toute la belle aventure et l'histoire de l'aajb foot ne finisse pas dans une benne de papiers à recycler. Je n'ai pas oublié que c'est cet amoureux du foot qui m'a donné ma première pair de chaussure à crampons et m'a emmené apprendre à contrôler un ballon en cuir avec le célèbre rené Bihel. Je devais avoir une dizaine d'années, ça ne s'oublie pas !.

le vrai maillot de l'AAJB.

le vrai maillot de l'AAJB.

Cette équipe a réalisé le doublé en 1955, voici sa composition :

Debout, de gauche droite : PINON, ALDANA, DUPLAIX, KLEIN, FOULON, BIGOT, FISCHER

au premier rang : LELEU, BIHEL, GIMENEZ, CHARLOT, BOUTET.

AAJBLOIS...Souvenirs du foot blésois .

Après sept années de C.F.A, voici l'équipe défendant nos couleurs en 1962 et qui termina à la troisième place du groupe Ouest. De gauche droite, debout :

LIBERT, BAGUER, Raymond PANOT, jacques COTELLE, Jean-pierre MAILLARD (international amateur à 3 reprises), LE MOINE

au premier rang :

RICHARD, POVOA, MROOZ, serge DAVANNE, Alain CHARLOT, VANESCHE.

René BIHEL en 1946 Vainqueur de la coupe de France avec Lille.

René BIHEL en 1946 Vainqueur de la coupe de France avec Lille.

Puis les années allaient se succéder après François Wagenhoffer qui repartait à Paris et qui ne laissait que des regrets sur les bords de la Loire, la direction technique du club était confiée à un ex-international : Accard, puis à René Pavot et l'A.A.J.B allait poursuivre son chemin en division d’honneur. A la direction de la section était élu M. Gangneux, qui allait ensuite devenir président du District de Loiret-Cher. M. Haw le remplaçant à la tête de la section et, avec Karel Michlowsky comme entraîneur, devait réaliser de grandes choses pour le football blésois.

Comptant alors sept équipes en 1951 l' A.A.J.B devenait l'une des principales sociétés de notre ligue et M. Haw, un havrais, décidait de faire appel à un autre havrais, René Bihel, pour prendre la direction et l'entraînement de l’équipe, un René Bihel qui venait de gagner la Coupe de France avec Strasbourg.

AVEC M. MASTIAS VERS UN NOUVEAU DESTIN

Fort pris par ses occupations professionnelles, M. Haw quittait alors la présidence de la section, tout en continuant de prodiguer ses précieux conseils ; c’est M. Martias qui lui succédait ; sportif convaincu, administrateur hors pair, il allait pendant huit années donner une nouvelle dimension à notre section, lui permettant de se classer parmi les premières sur le plan régional.

Le départ, pendant un an, de René Bihel, remplacé comme entraîneur par André Renard, ne devait pas ralentir l’activité du football blésois ; c’est ainsi que la saison 1952-1953 nous voyait devenir finaliste de la Coupe du Centre, ne succombant que devant l'Arago de la grande époque en Coupe de France et cette saison se terminait de façon particulièrement faste pour nos couleurs grâce à nos juniors qui obtenaient le titre de champions du Centre à la suite de leur belle victoire sur La Berrichonne de Châteauroux ; s'illustraient alors des joueurs qui devaient ensuite faire les beaux jours de notre équipe fanion : Charlot, Roux, Philippe Gondet (international il a marqué le but qui a qualifié la France pour la coupe du monde de 1966), Le Moine, etc.

La saison 1954-1955 devait faire date dans les annales de notre club et elle débutait par le retour à Blois de René Bihel... pour se terminer avec le titre de champion du Centre, un titre obtenu de magnifique façon sur l'A.S.J Châteaudun, cela par 3 à 0 sur le terrain du F. Tours ; ainsi notre club obtenait la montée en championnat de France amateurs .. et ne devait plus quitter cette compétition. Pour la petite histoire mentionnons les noms des onze joueurs qui disputèrent cette grande finale : Burillo, Fischer, Laubeau, Bigot, Duplaix, Aldana, Leleu, René Bihel, Gimenez, Charlot et Boutet Foulon et Pinon ayant eux aussi contribué au succès commun.

Et cette saison, certainement la meilleure de notre société, s’achevait en apothéose à Châteaudun car, battant l'OC. Orléans, notre club remportait la Coupe du Centre, réussissant ainsi le doublé, un magnifique doublé. Le travail en profondeur de MM. Haw et Renard qui avaient fondé l’école de Football commençait alors à porter ses fruits tandis que l’équipe B, ne connaissant qu'une seule défaite, remportait le championnat départemental avec 8 points d’avance.

15 ANNÉES DE CFA.

Aujourd’hui,(1970) 15 ans après, nous sommes toujours dans la principale compétition amateur de notre pays.

Certes, cela n'a pas toujours été facile et malgré la présence de nombreux renforts comme ceux de Deniort, Davanne et Le Kéhal, ce n’est qu'à trente minutes de la fin de notre première saison en C.F.A que Fischer, grâce à un splendide but de trente mètres nous donnant la victoire sur Quimper, parvenait à nous maintenir dans la grande épreuve nationale.

Si cette première année parmi les grands amateurs devait être difficile, elle nous permettait cependant de briller en Coupe de France puisque en 32° de finale, à Blois, devant une affluence considérable, nous éliminons les pros du F.C Nantes par 3 buts à 2, le 8 janvier 1956, après prolongation, un but de Davanne, un doublé de Bihel.

Du jamais vu : l'AAJ BLOIS en seizième ! C'est l'œuvre de René Bihel.

A Blois :

Blois bat Nantes 3-2 (1-2)- (2-2) après prolongation.

buts pour Blois : davane (15), bihel (69 et 99).

pour Nantes barbier (38) et fassone (42).

Blois : deniort, klein, fischer, bigot, aldana, laubeau, delfontaine, duplaix, serge davane, rené bihel, alain Charlot.

Entraineur: rené bihel.

Nantes : leclercq ,devallan, madani, desmars ,staho, pietrzyk , collados, guessoum, balloche, barbier, fassone.

Entraineur :Anton Raab.

Arbitre: Girard.

Nous en étions à la 9° minute de la première mi-temps de prolongation. Le bIésois Defontaine centra de l'aile droite. René Bihel, en position de centre avant, reprit le ballon de la tête et marqua. Nous ne pouvons décrire la clameur d'enthousiasme qui salua ce but. Le stade entier vibrait: il clamait sa joie, son espoir de voir se réaliser l'exploit jugé impossible. Pendant vingt longues minutes, le cœur des supporters de I'aajb fut soumis à rude à épreuve; cependant malgré la très grosse pression de Nantes, Blois conserva son avantage et assura son succès (3-2).

Un succès parfaitement mérité car, plus que sa rivale, l'équipe amateur lutta pour l'obtenir. Marquant le premier but et bien que menée à la mi-temps par 2 buts 1, elle ne désespéra jamais et, à deux reprises, René Bihel de la tête , devait arracher l'égalisation pour son club. Si Nantes joua bien au football, si Madani, Balloche, Fassonne, Guessoum ou Staho montrèrent leurs réelles qualités, les Blésois, par leur cran, par leur ardeur, firent merveille. Leur défense fut remarquable avec Deniort (l'ex- Havrais), Fischer, Klein et Bigot la ligne de demis fut courageuse et active avec Aldana et Laubeau, et la ligne d'attaque particulièrement dynamique avec serge Davanne, Defontaine et le jeune Dugrand. Brillant aussi techniquement avec Duplaix et surtout avec celui à qui Blois doit son succès : René Bihel.

Première fois en seizièmes de finale

Si cette victoire, qui amène Blois pour la première fois en 16° de finale de la Coupe de France, est un succès collectif, il est aussi un succès personnel pour celui qui est le responsable de l'équipe. René Bihel a trouvé à Blois l'amitié de tous. Revenu sur les bords de la Loire après une courte éclipse au Havre, il a fait de l'AAJ Blois une des meilleures équipes de la région.

L'an passé, celle-ci remportait la Coupe du Centre et également le championnat de la Ligue, ce qui lui donnait le droit de jouer en C.F.A. Les débuts dans une compétition particulièrement relevée furent, comme toujours, très difficiles. La chance ne favorisa pas non plus Bihel qui dut se priver de l'un de ses meilleurs joueurs, Klein absent pendant de longs mois a la suite dune fracture de la jambe et qui dut également se passer de plusieurs autres éléments blessés.

Mais l'ex-avant centre de l'équipe de France semble avoir retrouvé dans la coupe de France une nouvelle jeunesse: il n'a jamais désespéré et il ne désespère pas encore malgré le mauvais classement de son équipe en C.F.A. Ses hommes sont maintenant en parfaite condition (les pros Nantais s'en sont aperçus dimanche). Ils prennent confiance en leur possibilités et cette confiance devrait leur permettre de progresser encore.

René Bihel n'a qu'une seule ambition : conserver sa place en C.F.A. Pour cela, plus que jamais, il compte sur les jeunes, il compte sur les Dugrand irrésistible dimanche , sur Charlot , sur Lemoine et d'autres encore. L'ex-Lillois a fait de Blois une équipe dont on parle, une équipe qui, plus que jamais, déplace les foules. Naturalisé Blésois désormais puisqu'il tient un café 'Le Mariland' dans cette ville. Bihel espère bien jouer longtemps encore. Et les sportifs qui, dimanche, à l'issue de la rencontre, le portèrent en triomphe, lui prouvèrent qu'il était plus que jamais nécessaire à l'AAJ BLOIS.

Et, en 16 éme, au Mans, devant Angers, alors l'un des meilleurs clubs de première division, nous ne succombions qu'après prolongations, alors que nous aurions pu arracher la décision avant la fin du temps réglementaire.

Difficile aussi devait être notre deuxième année chez les "Grands Amateurs" et, cette fois encore, ce n'est qu'à quelques minutes de la fin de la saison que nous nous sauvions, le but de Quenu obtenu devant La Berrichonne de Châteauroux nous permettant de rester parmi l'élite; pourtant cette année, à nouveau laborieuse pour notre équipe fanion, devait permettre la montée de notre "réserve" en division d'honneur, cette équipe remportant sa poule de promotion avec 9 points d'avance sur son plus proche adversaire.

LOUIS GABRILLARGUES SUCCEDE A RENE BIHEL

Ayant mené à bien la mission qu'il s'était fixée et de plus en plus pris par ses occupations professionnelles, René Bihel devait passer le flambeau à un autre international, à un joueur du F.C Sète de la grande époque : Louis Gabrillargues,

Aujourd’hui encore, nous qui avons si bien connu "La Tulipe" , nous parlons de lui avec respect et amitié ; pendant huit années sur les bords de la Loire il a assumé un travail considérable et nous devons lui être reconnaissant pour tout ce qu'il a fait pour notre club. S'enrichissant au cours des ans de nouveaux éléments comme Maillard (qui allait avoir l'honneur de porter les couleurs de notre équipe nationale, Saïd Chafai, Libert, Vannini, Cotelle, Vanesche, Krawczyk, etc., notre équipe allait, petit à petit, se hisser au niveau des meilleures, terminant septième en 1958 dans le groupe Nord où l'avaient placée les responsables de la Fédération.

Pourtant, entre ces deux saisons, notre section avait changé de président, M. Mastias après avoir réalisé un travail extraordinaire au sein de notre club et lui aussi très pris par son travail, était remplacé par M. Bloch qui devait de remarquable façon poursuivre l’œuvre entreprise par son prédécesseur.

La saison 60-61 nous voyait à nouveau aller en 16° de finale de la Coupe de France où nous ne succombions que devant le Stade Français et, en C.F.A, de retour dans l'Ouest, nous devions nous comporter de très élogieuse façon puisque prenant une fort belle troisième place, un certain Philippe Gondet y étant d'ailleurs pour quelque chose, il est parti en décembre 1960 pour le FC Nantes D2 ; de son côté notre équipe réserve terminait à la cinquième place un très difficile championnat de division d’honneur tandis que notre seconde , complétant ce remarquable tableau d’ensemble, montait en promotion après avoir remporté le championnat de Loiret-Cher de première division.

1962.. l’année du Cinquantenaire de notre club devait être aussi une grande année pour le football blésois.

Retrouvant à nouveau les belles équipes du groupe Ouest notre club devait jouer les premiers rôles jusqu’à la moitié de la compétition, malheureusement la fin de la saison était moins brillante, notre classement final étant cependant élogieux : troisième derrière l'Arago d'Orléans et Fontainebleau ; d'autre part notre année de football se terminait remarquablement puisque nous remportions à nouveau la Coupe du Centre, cette fois devant l'Arago que nous battions en finale par le score sans appel de 2 à 0 ; Louis Gabrillargues, pour cette grande finale, avait aligné les joueurs suivants : Libert, Polomski, Panot, Le Moine, Maillard, Sigmoy, Povoa, Cotelle, Charlot, Davanne, Vanesche et Richard. Bilan particulièrement réconfortant donc en cette année 1962 puisque notre équipe réserve se classait deuxième au championnat de division d'honneur et notre formation seconde, absolument remarquable, terminait également à la deuxième place le championnat de promotion de ligue tandis que les cadets et les minimes devenaient champions de Loir-et-Cher. Une nouvelle fois donc joueurs et dirigeants avaient bien travaillé pour le renom de l'A.A.J.B. Partant à l'I.N.S où il devait passer avec brio son examen de Conseiller Technique Régional, Louis Gabrillargues devait nous quitter après une élogieuse nouvelle saison mais, grâce aux solides amitiés qu'avait au Havre René Bihel, c'est un autre grand nom du football international qui venait se fixer sur les bords de la Loire: Eduardo Di Loretto. Deux fois vainqueur de la Coupe de France, Tête d'Or ne devait, malheureusement, pas être tout de suite qualifié pour notre club et cela devait être dommage car avec sa présence nous aurions peut-être pu obtenir le titre, la deuxième partie de la saison étant particulièrement favorable, notre équipe se montrant alors d’assez loin la meilleure, mais les points perdus au départ ne pouvaient plus être récupérés dans une compétition particulièrement rude et nous ne pouvions faire mieux qu'obtenir la cinquième place. Notre formation réserve disputant toujours la plus importante compétition de la ligue, peinant d’ailleurs pour y conserver sa place, ne se classait que dixième sur treize sociétés. Se plaisant fort bien à Blois, Di Loretto avait cependant la nostalgie de son Argentine natale et, à la fin de la saison 1965-1964, alors que nous pouvions avoir de grandes ambitions pour la suivante compte tenu de l’excellent travail que notre entraîneur avait réalisé, il nous annonçait son départ, son intention de retourner dans son pays... C’était pour nous une grande déception, mais nous nous devions de poursuivre notre route et de profiter de ce qu'avait fait et laissé Eduardo . C'est l'ex-entraîneur d'Angers et de Lens Michowski qui devait lui succéder et l’équipe, sur sa lancée de la saison précédente, groupant des noms nouveaux comme Julien Buge, Cousin, Coustillet, claude Panot, Romagnoli, Garcia, etc., allait réaliser des prouesses puisque toujours aux places d’honneur, et c’est de magnifique façon quelle terminait le C.F.A groupe Ouest en deuxième position. La Commission du Championnat de France devait l’année suivante, nous faire jouer dans le groupe Centre, un groupe pas plus difficile, bien au contraire mais, cependant, notre saison n’allait pas être tellement brillante et ce ne devrait être qu'à la dernière journée du championnat que nous parvenions à assurer notre maintien dans la grande épreuve nationale, nous classant à la neuvième place ; de nouveaux éléments devaient apparaître au cours de cette période, des jeunes comme Menoury, Peigné, Harlicot et aussi Boussa qui, d'Amboise, nous apportait son précieux concours. Quant à notre équipe réserve qui avait été brillante la saison précédente (terminant quatrième), elle avait, elle aussi, plus de difficultés, se classant finalement en neuvième position.

JOSEPH DONNARD ENTRAINEUR-JOUEUR

C'est alors que, pour donner une vitalité nouvelle à l’équipe, nous décidions de prendre un entraîneur-joueur, d’avoir un homme sur le terrain capable de commander et de diriger ses équipiers et c'est à Joseph Donnard que nous faisions appel. Ex-joueur de Grenoble et d'Angoulême il devait, pour ses débuts dans sa nouvelle équipe en 1966-1967, réaliser une saison digne déloges dans le groupe Ouest que nous retrouvions avec le plus grand plaisir et après avoir longtemps lutté avec Laval pour la première place nous terminions en quatrième position ; résultat particulièrement honorable compte tenu de la valeur des différentes équipes ; malheureusement en cette année devait débuter une série de contre performances en Coupe de France puisque, au cours de ces dernières années, sans grande gloire, nous devions succomber devant Chartres, l'Arago... et Chauvigny. Cette saison 1966-67 devait être aussi néfaste pour notre équipe de division d’honneur qui, pour la première fois depuis son accession, ne parvenait pas à conserver son poste, prenant la dernière place du championnat et de ce fait descendant en promotion d’honneur où, fort heureusement, elle ne restait qu'une année, grâce à la deuxième place quelle obtenait douze mois plus tard. Après sept années de présidence et d’un dévouement inlassable, M. Bloch devait céder sa place de président de la Commission de Football à Maître Bidard, qui, bénéficiant de l'aide précieuse de son prédécesseur, allait bien entendu poursuivre son œuvre. Présentant une équipe solide avec le renfort ou la confirmation de certains éléments comme Yvon Moknachi, Gourault, Divet, Da Silva, etc., notre section de football qui voyait venir à elle de nouveaux membres, allait pourvoir prendre un nouveau départ et si cette saison 67-68 n’était pas exceptionnelle (9° sur 16), elle portait en elle l’espoir d’un prompt rétablissement et cela devait se produire la saison suivante où nous terminions à égalité de points à la deuxième place, battus seulement au goal average. Mais tous les amis de notre club connaissent ces dernières années ; tous savent combien la dernière intersaison a été tragique pour notre club, un deuil cruel venant nous frapper en la personne de Louis Duplaix, notre directeur sportif qui se tuait dans un accident de la route. Ayant été un très bon joueur et un excellent camarade il n'a laissé à tous que des regrets, sa disparition causant un grand vide parmi nous et c'est Jacques Pinon, l'un des plus anciens du club, qui devait prendre sa place aux côtés de notre entraîneur. A l’heure où nous écrivons ces lignes (mars 1970), notre équipe fanion est en tête d’un difficile championnat à 16 clubs... Ayant obtenu l’an passé le précieux renfort de Bako Touré, ex-joueur de Nantes et Ajaccio, notre équipe a vu ensuite venir à elle des joueurs de grande valeur comme pierre Sbaiz etrobert Gassert, de grands espoirs nous sont donc permis... Dans quelques semaines nous saurons enfin si les Libert, jean-claude Peigné, Divet, Kutniak, Donnard, Boussa, Sausset, pierre Sbaiz, Gourault, Gervais, Zouh, Da Silva, jacques Menoury, bako Touré, larbi Otmani, robert Gassert, Soulard, etc., seront en mesure d’apporter enfin à notre club ce titre après lequel il court depuis quinze années... En battant Châteauroux, le dimanche 22 mars, notre équipe a porté son avance à quatre points ; en huit matches elle en a obtenu 14 sur les 16 prévus et plus que jamais nous pouvons espérer la voir terminer en première position. Certes, rien n’est encore joué car cinq rencontres restent encore à disputer, mais nos joueurs ont enfin pris conscience de leurs possibilités et nous devons et pouvons leur faire confiance. Ayant décidé d’inclure, voici deux saisons, le maximum de jeunes dans notre équipe de division d’honneur, celle ci, cette année encore, peine terriblement et elle aura peut-être beaucoup de difficultés à conserver sa place, mais ce n’est qu'en opérant de la sorte que nous assurerons l’avenir de notre société. Il ne nous a guère été possible, dans ces quelques lignes, de parler des autres équipes, de vanter leurs mérites, de dire combien toutes sont l’objet de nos soins attentifs : la seconde qui, composée de mordus aimant le ballon, participe au championnat départemental de première division après avoir opéré de longues années en championnat de promotion de ligue ; les juniors qui, souvent malheureux en Coupe Gambardella, et aussi trop souvent amoindris pour les besoins des équipes supérieures, n'en ont pas moins été très souvent à l’honneur, se classant toujours parmi les meilleurs de notre ligue. Nos cadets et nos minimes enfin qui, presque chaque année, nous apportent des titres de champions départementaux. Ce sont ceux-là qui assureront l’avenir du club, ce sont eux qui sont l’objet de tous nos soins et nous sommes particulièrement heureux de les posséder car une société n’est rien si elle na pas l’entier concours de sa jeunesse.

COMMENT FONCTIONNE LA COMMISSION DE FOOTBALL

S'il a fallu des joueurs pour que nos couleurs soient si bien défendues il a fallu aussi des dirigeants, des dévoués, pour que le football blésois se classe toujours parmi les meilleurs, et croyez que la tâche de ceux-ci n'a pas toujours été facile car malgré le nombre relativement important de responsables nous manquons souvent de dirigeants d’équipe.

Que l’on sache tout d’abord que notre budget est de plus de 20 millions d’anciens francs. S'il parvient à être toujours en équilibre c’est grâce à nos recettes bien sûr mais aussi grâce aux aides qui nous sont données par la municipalité blésoise et le Club des Supporters qui est plus que jamais indispensable, compte tenu des dépenses sans cesse croissantes, en ce qui concerne surtout les achats d’équipement et les frais de déplacement (rien que notre équipe première en C.F.A couvre une distance de 4500 km); bien entendu il y a de plus toutes les autres équipes à déplacer, la réserve, les juniors, la seconde et toutes nos équipes de jeunes...

La Commission de Football tient deux réunions chaque semaine, une le lundi où sont passées en revue les rencontres du dimanche et où sont mises sur pied les prochaines compétitions une autre le samedi au cours de laquelle chaque dirigeant reçoit, avec les licences, la formation définitive de son équipe. Cela représente de longues heures de travail, un courrier impressionnant, car tout doit être passé en revue, depuis l’organisation d’un déplacement à Brest par exemple jusqu'au match de l’équipe troisième pupilles à La Chaussée Saint Victor. De plus, chaque mercredi soir, se réunissent les responsables de toutes les équipes qui établissent les différentes formations et cela n'est pas une mince besogne. Il y a de plus les réunions de commissions, celles des jeunes plus particulièrement qui travaille activement à l'avenir de la société, les membres du bureau se réunissant aussi au moins une fois par mois et toutes ces tâches sont absolument nécessaires au bon fonctionnement dune section qui, par le travail qu'elle effectue, est certainement la plus importante du club.

200 JOUEURS... ET DEUX TERRAINS

En cette saison 1969-1970 l’effectif de notre section dépasse les 200 licenciés nous avons quatre équipes de seniors, une de juniors, deux de cadets, deux de minimes et notre ami Charlot qui est le responsable de tous ces jeunes peut mettre sur pied cinq formations de pupilles. L’encadrement de tous ces jeunes est donc une chose importante, comme l'est le déplacement de toutes ces équipes et, de plus en plus, il est difficile de trouver des moyens de transport, mais ce qui est certainement pour nous le plus gros handicap c’est l’absence de terrains. Que l’on songe qu'une ville comme Blois qui groupe près de 50.000 habitants n'a pas encore de stade municipal et que nous avons seulement deux terrains pour faire évoluer, sur des installations qui n’ont pu être agrandies depuis trente années, les neuf équipes qui opèrent officiellement. Constamment sollicité, notre terrain principal voit se dérouler chaque dimanche trois ou quatre rencontres, il demande grâce, alors... Alors en cette année 1970 nous sommes arrivés à un point de saturation tel que nous ne pouvons plus rien entreprendre d'autre et que nous allons être dans l'obligation de limiter notre recrutement, de ne plus prendre les inscriptions des jeunes qui viennent à nous, cela bien sûr la mort dans l'âme car ce n’est pas le but de notre société qui est d’œuvrer pour le développement du sport, mais encore faut il nous en donner les moyens. Mais ce rapide bilan de plus de 50 années de football à l'A.A.J.B. ne doit pas se terminer sur une note pessimiste, d'autres avant nous ont connu ces mêmes difficultés, de plus grandes parfois, toutes ont été surmontées, nous devons faire de même et celles que nous connaissons le seront également. Grâce à la municipalité blésoise nous avons pu procéder à l'installation de l'éclairage de notre terrain de football ; cela nous remplit de joie et d'espérance car nous pourrons organiser de grandes rencontres, œuvrer pour le football, faire connaître notre club et notre équipe à davantage de sportifs, attirer de nouveaux jeunes sur les stades. Ce qui a été fait au cours des dernières années est énorme mais il reste encore un immense travail ; nous avons cependant puisé de nombreux et précieux encouragements dans le nombre sans cesse croissant de sportifs qui viennent aux manifestations que nous organisons, cela prouve que nous sommes sur la bonne voie et nous nous devons de continuer.

Ce Livre d'Or en témoigne, notre club est bien vivant, plus vivant que jamais et en son sein notre section de football y a une place importante ; nous ferons tout pour qu'il en soit longtemps ainsi, pour que le football blésois, dans les futures grandes compétitions qui se préparent, puisse obtenir la place de choix qui lui revient et qui doit être la sienne. Gabriel RENARD.

AAJBLOIS...Souvenirs du foot blésois .

De gauche à droite : Jacques MENOURY, Robert GASSERT, DIVET, GERVAIS, robert ZOUH, Adolphe LIBERT, Larbi BOUSSA, Joseph DONNARD, Joël SAUSSET, Bako TOURE, pierre SBAIZ, Larbi OTMANI.

Malheureusement comme toutes les belles aventures humaines la fin est bien triste. La descente de l'AAJB en Division d'Honneur Régionale, pousse les dirigeants de décider à se fondre avec l'US Blois, fondée en 1984, qui n'a jamais atteint la Division d'Honneur en 15 ans d'existence.

Le Blois Football 41 est né le 22 juin 1999 de la fusion des deux clubs blésois et garde les couleurs de l'AAJB qui elle, est définitivement décédée, livrée à l'oubli, il ne reste que des photos, des souvenirs.

Je me permet d'avoir une pensée émue pour tous ces hommes de bonne volonté, qui un soir de septembre 1912 constituèrent l' AAJB. Qu'ils reposent en paix pour les disparus et soient remerciés pour toutes ces heures de bonheur qu'ils nous ont offertes.

Je cherche les prénoms des joueurs, merci de les mettre en commentaires.

Une nouvelle photo où figure saïd Chafai. Merci à sa fille dalila.

Une nouvelle photo où figure saïd Chafai. Merci à sa fille dalila.

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18 octobre 2017 3 18 /10 /octobre /2017 17:00

Selon les Haras nationaux, les objectifs du contrat 2004-2008 ont été honorés, avec la constitution de 20 pôles hippiques et la réduction des centres  techniques de 161 à 107. S'agissant des pôles hippiques, 3 sont fermés ou en voie de fermeture (Strasbourg, Annecy, Blois).


Avant qu'il ne déménage, quelques photos pour le souvenir du temps passé.

Le Haras de BLOIS fut construit en 1880 sur 2,5 hectares fournis par la ville en 1878, sur des plans de Jules de la Morandière, regroupant quatre grandes écuries de boxes, sellerie-bourrellerie, forge, maréchalerie, centre d'échographie et d'insémination artificielle, pistes d'entraînement et manège, remises et voitures hippomobiles, bureaux et logements.
Un patrimoine vivant, unique et original, commun à tous les français, une richesse historique pour nos petits enfants. Il accueillait 40 étalons de 12 races différentes (trait, sang, poneys, percherons, ânes).
Ces vieilles voitures agées de plus de 75 ans entrent dans la catégorie "véhicules de collection", selon la loi du 31/12/1992. Elles témoingnent du savoir faire dans les métiers de la carrosserie, du charronnage et de la sellerie. Ces simples outils de travail, mieux que des objets de musée, sont pour la plupart encore utilisées à l'occasion de manifestations équestres.
 Constitué à une époque où les voitures à cheval étaient encore les seuls moyens de locomotion terrestre, ce parc hippomobile se compose majoritairement de  voitures  sportives  ou de  service, pour  le dressage, l’exercice,  l’entraînement des chevaux, et la vie quotidienne du haras : breaks, squelettes, wagonnettes, charrettes anglaises, omnibus. Sous la  livrée  des  haras,  bleu marine  foncé  et  rouge  vif, les  plus  emblématiques  d’entre  elles  sont  les  breaks grands modèles  (30  exemplaires),  les  squelettes  de dressage (40 exemplaires) et les grandes wagonnettes dites « breaks d’écurie » (25 exemplaires).









La voiture d'entrainement, dit squelette d'exercice est une solide voiture ou un simple cadre de voiture, qui est utilisé pour dresser les chevaux à l'attelage avec son siège en hauteur qui le mettait à l'abri des ruades.




Un cabriolet de 1860




Les voitures à deux roues sont très nombreuses. Les plus connues ont été la charrette anglaise, la dresseuse, le tonneau, le tilbury, le tandem-car, le rally-car, le pill box (pill-bose), le cabriolet, le garden, l'italienne, le buggy, le carrick , le dog cart à 2 roues, le Gig (voiture marathon), le Cocking-Cart, le Military, le Governess-car, le Sulky, le cab, etc....
  Elles étaient plus légères, plus rapides et moins coûteuses à l'achat, mais leur équilibrage n'était pas facile et on ne pouvait les atteler qu'à un seul cheval ou en tandem (le carrick aurait été une des rares voitures à deux roues à pouvoir être attelée avec une paire de chevaux). Relativement légères, elles peuvent transporter de une à quatre personnes. Ce sont des voitures de ville ou de campagne.



Le cabriolet est une voiture hippomobile de maître d'origine italienne,  légère et élégante, à deux roues hautes, munie généralement d'une capote pour le meneur et d'une suspension sur ressort en C. Marchepied arrière pour un groom debout. Etait classiquement utilisée par exemple, les médecins, les hommes d'affaires, les négociants aisés. Amélioré au début du 19e siècle par le comte d'Orsay il s'est rapidement développé à Paris et à Londres comme voiture de louage, plus maniable que le lourd fiacre il est vite devenu Le Taxi.




La voiture à quatre roues est spacieuse, confortable, conviviale et plus facile à équilibrer qu'à 2 roues. On peut l'atteler à un cheval, en paire, à quatre chevaux, ou davantage. Plus lourde, elle est cependant facile à manier, dans les virages notamment, grâce à son avant-train articulé, sur lequel vient se fixer le timon. Elle peut recevoir de 2 à 6 ou 8 personnes et permet tous les types d'attelage.
Elle est soit
découverte : calèche, landau, soit fermée : coupé, fiacre, soit citadine : omnibus, berline, soit campagnarde : wagonnette, soit sportive : phaëton, soit utilitaire : jardinière.


Le break.
Cette
voiture hippomobile ouverte à deux ou 4 chevaux, à 4 roues, avec un siège très élevé sur le devant et plusieurs banquettes de disposition variable avec accès par l'arrière, par exemple une banquette avant et 2 banquettes en vis à vis dans le sens de la longueur, ou en "break dos à dos" avec deux banquettes en vis à vis et une banquette dos-à-dos (6 personnes). Un groom pouvait s'assoir en hauteur à l'arrière. Lourd et robuste, le break était attelée en poste, et servait au transport des personnes : pour les serviteurs, comme l'omnibus, ou pour suivre les chasses à courre (break de chasse).  La wagonnette en est une petite version.















C'est une voiture à quatre roues. Fabriquée par la firme parisienne Lelorieux, sa caisse fermée se caractérise par une portière, unique, ouvrant au centre du panneau arrière, et donnant accès à deux banquettes intérieures latérales. Outre celui du cocher, il possède un second siège extérieur placé sur la partie antérieure du toit, qui est également équipé d’une galerie métallique servant de porte-bagages. Il est monté sur des ressorts à pincettes devant, et sur trois ressorts droits derrière, combinés à un essieu coudé permettant d’abaisser le plancher et le centre de gravité de la voiture, pour une meilleure stabilité.








Pour les Amateurs de ces vieilles voitures visiter ce site,  vous en saurez beaucoups plus.


Quel gâchis !

Le conseil d'administration des haras nationaux a adopté le redéploiement du haras national de Blois vers d'autres cieux, des promoteurs vont encore se remplir les poches, après la caserne, le haras. Comme le dit le rapporteur spécial il faut se défaire d'une vision patrimoniale nostalgique et à engager des restructurations d'ampleur, en fermant davantage de pôles hippiques.

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17 octobre 2017 2 17 /10 /octobre /2017 06:56

Voici maintenant pres de 10 ans que le drame à eu lieu, la page est tournée, il ne restera que des souvenirs,des regrets pour la famille et quelques photos.

Le temps passe, la vie continue, se souvenir des disparus reste l'essentiel du futur.

Le temps passe, la vie continue, se souvenir des disparus reste l'essentiel du futur.

 

Réveil en sursaut ce matin à 6 heures moins 10 , j'ai été secoué dans mon lit  , une explosion a fait trembler le quartier.
Allons  voir il est maintenant 6h30.

C'est une maison de l'avenue maunoury qui s'est volatilisée il n'en reste qu'un tas de gravats il doit y avoir des victimes hélas .(3 personnes ?)
Il y a de la laine de verre sur plus de 100 métres tout autour .




Il n'est pas possible de s'approcher car des risques d'explosion subsistent


Explosion. copie

 


 

A l'heure ou j'écris ça fume encore !! 8h15

Je pense que c'est peut être le 105 ou 103 av maunoury ou juste à côté qui a explosé.
C'est finalement le 103 là ou habite au rez de chaussée Mr et Mme BARBAS Manuel.


j'ai vu des morceaux de laine de verre (fleche rouge ) ici

 


Il est maintenant 10h30.

 






Les pompiers font un travail extraordinaire , ils se dépensent sans compter,  quel courage !

Une pause pendant que le chien cherche les victimes.

Vu de l'arrière vers 12h30 (4 photos christian)


Le jardin de christian


C'est finalement au 103 qu'a eu lieu le sinistre.
Le couple de retraités portugais qui habitait au rez de chaussée n'ont pas été retrouvés. Il le seront dans l'aprés midi , décédés .
L'habitant du 1er étage a été transporté à Tours  gravement bléssé

 

 

 


L'immeuble en face à souffert , des fenêtres et des volets brisés ou enfoncés.

et derrière il a plu de la laine de verre dans les jardins

 

 

 


 

 

 


 

 

Vingt-cinq morts par an, près de six cents blessés !

En France, le gaz tue et tuera encore.

Ce que propose Gaz de France pour éviter un drame.

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Grâce à ce contrôle vous êtes immédiatement informé de l'état de votre installation et des éventuelles modifications que vous devez lui apporter. En cas de travaux à effectuer, une liste de professionnels et des solutions de financement vous sera proposée.

Accidents.   Causes : explosion à la suite d'une fuite de gaz non brûlé dans un local fermé où le mélange gaz/air d'une proportion de 5 à 15 % est en contact avec une flamme ou une étincelle. Intoxication par oxyde de carbone : produite par une combustion incomplète causée par des appareils défectueux. Conduites extérieures : affaissement de terrain (circulation, poids lourds sur les trottoirs, travaux de terrassement, pose d'égouts, rupture de conduites d'eau) ; détérioration involontaire à l'occasion de travaux de voirie ou de terrassement ; défauts ou imperfections de joints (rares) [le gaz naturel ne ronge pas les tuyaux ; il est épuré, éventuellement débarrassé de son soufre (dès sa sortie du gisement)].

Canalisations en fonte grise cassante interdites depuis 1970. En 2005, 1 600 à 2 400 km restent à changer. Coût : 1,5 million d'€/km changé.

Accidents récents. 1971-21-12 Argenteuil (V.-d'O.) tour de 15 étages : 19 † (incendie dans le local du vide-ordures, probablement explosion d'une conduite). 1978-17-2 rue Raynouard (Paris XVIe) : 3 immeubles soufflés, 13 † (rupture d'une canalisation à la suite d'un glissement de terrain, a coûté 58 millions de F aux assurances). 1980-15-4 Marseille : 8 †. 1981-11-1 Le Cannet : 5 †. 1985-5-2 Marseille : 6 †. 1989-15-2 Toulon (Var) : 13 †. 1990-18-7 Limoges : 4 † (bouteille). -5-10 Massy (Essonne) : 37 appartements détruits, 7 † (tuyau de raccordement détaché d'un robinet resté ouvert). 1991-9-12 Nanterre, immeuble : 2 † (rupture de conduite alimentant l'immeuble). 1992-10-11 Berre, raffinerie « Total » : 6 †. 1993-8-2 Lannemezan, atelier : 4 †. -24-10 Bordeaux : 3 †. 1994-7-2 Caen : 3 † par intoxication. -30-3 Courbevoie, chaufferie centrale : 2 †, 59 bl. -3-9 Argelès : 3 † par intoxication. 1996-10-5 Avignon : 5 †. -21-7 Marseille, immeuble : 6 † (tuyau de raccordement détaché d'un robinet resté ouvert). -24/25-11 Blois : 2 †. 1997-25-3 Mont-de-Marsan : 5 †. -6-4 Sarreguemines : 3 †. -22-8 Blaye (Gironde), silo à grains : 11 †. 1999-4-12 Dijon : 11 †. 2000-26-1 Nîmes : 3 †. -6-2 St-Denis : 3 † par intoxication. 2002-29-11 Toulouse : 1 †. 2003-9-12 Beaurains 2 † (explosion pavillon). 2004-26-12 Mulhouse : 17 † (explosion de gaz).

Gaz de France.   Origine : loi du 8-4-1946 qui nationalisa industries du gaz et électricité, soit 615 exploitations gazières, représentant 550 usines à gaz de houille (94 % de l'actif gazier français). 2000-10-8 fin du monopole tombe. 2003-août les industriels peuvent choisir leur fournisseur à partir de 7 millions m3/an (avant 25 millions), soit 28 % du marché, 650 sites. 2004-1-7 ouverture à l'ensemble des professionnels, soit 60 % du marché, 500 000 sites. 2005-23-6/6-7 ouverture du capital entre 20 et 22 %. 2007-1-7 ouverture du marché à tous. Statut : avant 2004 : Établissement public à caractère industriel et commercial (Épic) ; depuis loi du 9-8-2004 : Sté anonyme.

 

 


Le 11 à 11h le secteur est nettoyé et je ne me suis pas attardé car ils remettaient le gaz.


.

 

 

 



Samedi 20 janvier , alors qu'on ne connait toujours pas la cause de l'explosion les travaux de démolition ont commencés.
Ils "ouvrent l'espace" c'est écris dessus.


La NR nous informe ce matin (jeudi 25/01):
C'était une tentative de suicide

Involontaire me semble inapproprié , qui ne sait pas que le gaz explose ?
Qui sait s'il ne voulait pas nuire à ses voisins ?
Quelque soit les raisons de passer à l'acte  il est inexcusable  de tuer  des innocents , les guerres  et les accidents de la route suffisent !

.


7 mois plus tard , le 1 septembre 2007 ce sombre malade remet ça , cette fois dans une caravane chez ses parents ,il ouvre une bonbonne de gaz et là encore il est sauvé .Il serait temps de lui expliquer qu'il existe des moyens beaucoup plus sûr pour se donner la mort sans risquer de tuer ses voisins.

 

 

 

 



La famille  et les amis  sont là  

A voir  sur google heart
explosion

 

 


Epilogue... dommage qu'il n'y ait pas pensé plus tôt !

 

Quatre années sont passées. La vie va revenir, une page va être tournée définitivement.
Quatre années sont passées. La vie va revenir, une page va être tournée définitivement.
Quatre années sont passées. La vie va revenir, une page va être tournée définitivement.

Quatre années sont passées. La vie va revenir, une page va être tournée définitivement.

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